L’avenir… Doit-on s’en inquiéter ? Comment l’envisager en évoluant en pleine crise sanitaire ?

Si l’avenir nous semble incertain, il est nécessaire de récolter les avis des principaux concernés : les jeunes.

A l’heure où les défis de notre monde sont inédits et immenses, l’étude « Il est temps » questionne les jeunes sur leurs souhaits, leurs aspirations, leurs rêves mais aussi leurs craintes pour le futur.  La chaîne de télévision ARTE a mené une enquête en 2020 qui a réuni plus de 300 000 participants pour donner la parole aux jeunes de 24 pays européens et asiatiques. L’objectif ? Les questionner sur l’état du monde, à l’heure où tout le monde a compris l’urgence écologique, à l’heure où “il est temps” de faire les choix drastiques qui s’imposent.

Nous avons décidé de mettre en lumière certaines réponses des jeunes français.

Premier fait marquant, leur manque de confiance en l’avenir, puisque 60% des jeunes français répondent que leur avenir sera pire que leurs parents et 68% que faire des enfants est aujourd’hui un cas de conscience.

Plus inquiétant à nos yeux, à une période où nous n’avons jamais autant besoin de leurs talents et énergie, ils sont 59% à répondre que la société française ne leur donne pas les moyens de montrer de quoi ils sont capables.

Sur le thème de l’écologie, les jeunes français répondants ne se sentent pas assez préparés puisque 90% répondent que le système éducatif ne les prépare pas efficacement aux défis écologiques. Pour résoudre les problèmes du monde, ils sont 40% à répondre faire confiance aux citoyens, 16% aux ONG et seulement 3% au gouvernement et 1% aux entreprises. Ils sont 86% à être d’accord pour que le gouvernement impose des pratiques écologiques aux citoyens. Par ailleurs, la contrainte de budget ne serait pas pour eux une contrainte à l’esprit écolo puisque 80% ne se disent pas d’accord avec l’affirmation «  Etre écolo, c’est un truc de riches ». Ils sont enfin 67% à penser que les personnes devraient être payées à la hauteur de leur utilité sociale. Par ailleurs, quand on les interroge sur leur vision du travail,  ils sont 51% à répondre que le travail est avant tout moyen de garder de l’argent, contre 49% un moyen de s’épanouir.

Enfin, dans un contexte de crise sanitaire qui demande à cette génération beaucoup d’adaptations voire de sacrifices, on note que selon l’étude, 93% des interrogés pensent qu’on ne peut pas s’en sortir sans solidarité dans la vie.

Chez Osons ici et Maintenant, la lecture de ces chiffres renforce notre conviction qu’il faut aujourd’hui, plus que jamais, aider cette jeunesse à révéler son potentiel, s’orienter et s’insérer durablement pour construire demain. Renforcer leur pouvoir d’agir, les outiller et connecter aux acteurs locaux pour qu’ils trouvent leur place pour contribuer est ce qui nous anime chaque jour !